Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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dessiner d'un brin les traits du monde ourler les tempes belliqueuses de mon rayon te faufiler le chant d'un récit parfois trop oublié nous rendre les beautés corollaires (un peu fatiguées?) te dérider le courage, la passion, le penchant chaleureux ne...
tu dis : « Je n'ai jamais vu le sable entre les pages, ni les corbeaux face au soleil. » tu dis : « Et qu'est-ce que ça change à l'histoire? » tu dis : « Si je ferme les yeux, est-ce que je les sentirai entre mes doigts ? » tu dis : « Sans ça, renouveller...
Michel Brosseau n'explique pas le monde. Il n'ordonne d'aucune manière de comprendre le monde. Ce monde là, il le laisse somnoler un peu encore, en veillant à ne pas l'agiter. Il est d'ailleurs assez peu soucieux de nous, ce monde là. Il nous livre ici,...
tu dis : « J’ai rêvé d’une machine qui dresserait la liste des mots que je n’emploie jamais. » tu dis : « Elle m’apprendrait quoi, cette liste ? » (…) tu dis : « Après tout c’était qu’un rêve — inutile d’en faire toute une histoire ! » Source image 1...
tu dis : "Souvent je ferme les yeux, et puis j'attends : mais rien à faire, jamais d'images, rien que des mots." tu dis : "celui ou celle qui voudrait parler de ta vie, et c'est son gouffre que tu entends." tu dis : "Pas besoin qu'il s'encombre puisqu'il...
Dans le recueil numérique de Michel Brosseau j'ai beaucoup apprécié la partie "tu dis" contenant trente-deux poèmes commençant par l'anaphore "tu dis"... J'ai trouvé le concept très original et les poèmes sont tous plus plaisants les uns que les autres...
tu dis : « Ce n’est qu'en espérant que j’ai senti se creuser mon être. » tu dis : « Rien de plus dommageable pour l’auto-portrait qu’une si faible variété du refus. » tu dis : « L’emploi démesuré du pas a fait de nous des ombres pour nous-mêmes. » tu...
tu dis : « Commence à te promener dans les listes, les injonctions. » tu dis : « Je ne sais pas si je pourrais tout lire. » tu dis : « Ferme les yeux, et ouvre ton inward eye, l'aventure démarre, de verbes en images, de chocs en accords, de clics en clics,...
j'ai mélé les "rolling world diary" : ça continue constater que des initiales suffisent pour entrer en fiction d'un mode qu'on dit en transition des écrans muets dans les bars
ne rien ressentir (pas même la joie ) ne plus écarter le silence mais le laisser t’emplir (y puiser son souffle) se remémorer le passé à mains nues (ne rien en oublier ) faire la part des mots et du calme (chaque fois qu’aspirer) source image
« qu'il fasse jour ou pas quand tu te réveilles, c'est pas ça l'important : mais qu'il y ait des sons qui te parviennent du dehors, histoire d'être sûr que ça existe encore le monde autour. » source image
En utilisant la méthode S+7 et le petit larousse illustré de 2006, le poème injonctions (3) de Michel Brosseau se transforme. 1. ne plus la numérologie troquer en vain l’ommatidie des lépidodendrons 2. chaque joyau devant l’écrivain s’absorber au laiteron...
apprendre les mots quand nécessaire n'effacer que pour retranscrire le silence encombrer les mots pour faire place nette ne saboter que de l’intérieur (forme et manière suivront) non pas accéder à l’innommé : à petites touches répétées faire qu’il s'efface...
tu dis : « De quoi j’ai peur, comme ça tout de suite je dirais de rien, mais peut-être parce que j’ai jamais trop pris le temps d’y penser... » tu dis : « Le blues, ça t’apprend à te méfier du matin, parce que c’est toujours quand tu te lèves que se révèlent...
tu dis : « j'ai appris à me méfier de tous les êtres qui vivent sur cette planète, même des personnes les plus inoffensives. » tu dis : « ce ne sont pas les jours seules qui me font peur, ni l'obscurité qui les entourent, ni l'horizon proche de soi mais...
Vision de l'injonction (8) : 1.baliser le chemin jusqu’au silence 2.ne plus faire offrande de tes ruines 3.acquitter tous tes juges 4.ne plus creuser, descendre source image 1
Les escaliers de Montmartre, Paris
J'ai choisi d'associer cette image à ce poème écrit par Michel Brosseau sur son site à chat perché : tu dis : " Quand je descends les escalier dans la nuit, c'est par le rythme que j'évite la chute. " tu dis : " La même...
Si je devais poser une question à Michel Brosseau sur son site de poésie, je lui aurais demandé cela : " Pourquoi avoir chosi" à chat perché " comme titre pour votre recueil de poésie en ligne ? " source image
J'aime beaucoup la section "tu dis" du recueil car j'imagine Mr Brosseau se rappelant des paroles d'une personne bienveillante, comme sa femme ou sa mère. L'idée que ces paroles viennent de Mme Brosseau est très amusante car cette représentation de la...
Déchirure et lame de rasoir me font peur, C'est un étoilement bienveillant. Je ferme les fleuves qu'on dit en transition Du poème qui jongle passe passe. Les fenêtres se ressemblent, Tes peurs jusqu'au silence sont nécessaires. Je sais veiller à enjamber...
Le texte ci-dessous est un mélange entre tu dis (6) et tu dis (26) tu dis : « Rien de définitif là-dedans : t’obtiens un peu de précision, et déjà c’est autre chose qu’il faudrait pouvoir discerner. » tu dis : « Ce n’est pas passer à côté des jours qui...
Selon moi, un rapprochement est possible entre tu dis (21) et le livre de Brigitte Aubert, Les Quatre fils du Dr March. En effet, ce poème parle d'une recherche de sang, ce qui m'a directement fait penser au personnage principal du livre de Brigitte Aubert,...
J'ai remplacé quelques mots du tu dis (28) : tu dis : « Il y a des jours où je mens — avec du dégoût aussi et de la colère. » tu dis : « C’est pas leurs vies qui me font peur, mais la haine qui se concentre en chacun. » tu dis : « C’était si impossibl...