Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
Droits d'utilisation : Licence CC-by-nc-sa
Contraction de la page 16 Et même si les larmes plus pauvres devaient presser pareillement, que l'on chasse et que l'on force contre les fleuves. image source
Traduction de la page 37. Demasiadas cuestiones, tantos enigmas. Cuando habría hecho falta, ya en los siete no el consentimiento de la ausencia. Y el abrigo de Egipto abandonado en la salida... Gustarse entonces en la audiencia de las aves, en la indiferencia...
Centon de la page 54 et de la page 55 Chaque fois qu'ils repartent, vers l'aube, dans l'obscur, en se guidant sur la lumière des citernes. Quand s'embuent les ferrures des portes, et le glissement tressé de l'eau qui lentement les recharges... entendre...
Dilatation du poème de la page 29. Quand on se rappelait enfin que l’âme devrait bien un jour se disjoindre de ce qui l’avait tant réjouie, les villages paraissaient dans le soir noir, plus serrés et de nous, encore plus proches, des hameaux tremblant...
On repensait tard aux échelles dressées haut dans les cerisiers. Quand les petits enfants jouaient dans les rhubarbes rouges presque sans rien savoir des chagrins irréparables... Le temps ralentissait, minime et tendre usurier.
Source Image
Comme font tout le jour les més anges , fatigués de se déc r ocher en vol dans chaque espoir givré . Ou l 'enfant qui sait, sans pour autant se taire, que son long cri d'indicible n 'éclipsera pas la nuit ; ni les embruns du crépuscules, ni les latences...
Que pensiez-vous devoir taire, amants de février ? L'amour fané qui se délite ? Les reproches lourds dans l'air chaud et poussièreux du soir ? Les regards coupables dans l'encadrement des portes ? Trop tard. Et pourquoi pensiez-vous faire oublier ce que...
Le soir enfumé est maintenant devenu comme un préau aux piliers de marbres vidé de ses dieux . Quelques paroles confuses, quelques appels zébrés de pluie sembl e nt encore se réverbérer dans l'obscur , en mille cascades d'échos blèmes d'oubli . Saccade...
L'oubli ne pourra dérober ni la fin des rancunes la roue à aube des mots ni le grésil poudrant les petits vergers obliques. Le soir est maintenant devenu juste assez de frayeur juste assez de lueur pour qui ne dort ni n'oublie dans l'immense dortoir effondré...
Bibliographie de l'auteur Jacques Vandenschrick : En qui n'oublie, 2013 Secours qu'appellent les chiens, 2009 Pour quelques désarmés, 1998 Traversant les assombries, 2004 Demeure en la demande, 2000 Avec l'écarté, 2002 Toujours le vent visite les bannières,...
Quand on se souvenait que l'âme devrait bien un jour se séparer de ce qui l'avait rendu joyeuse, les villages paraissaient dans le jour , plus proches et de nous, plus s errés, hameaux tremblant comme des moineaux ou des corbeaux effarouchés. source...
Juste assez de mystère dans les songes pour désirer l'aube. L'apercevoir et puis s'enfuir. Seul, dans la neige, des traces d'espérance. Au matin, tout aura disparu, ne resteront plus que les ébauches d'un amour perdu. L'aube, elle, perçoit juste assez...
Jacques Vandenschrick est né en 1943 à Bruxelles. Il commence sa carrière littéraire en écrivant son premier recueil "Vers l'élégie obscure" en 1986. Ce livre eut un grand succès et fut publié à Cheyne en totalité. Il a participé à l'édition de romans...
En lisant le recueil de Jacques Vandenschrick, des images me sont apparues et en particulier un paysage frais/hivernal. Je me suis donc mise à la recherche du champ lexical de la nature tout au long du recueil : " arbres " (4 fois), " falaises ", " eaux...
La pluie visitait tant de lieux, noyant au point du jour les linges secoués et caressant la rose qui s'ouvre dés l'aube. En tout le vieillard aurait aimé encore être cette pluie .