Appréciation - Odeurs préhistoriques

(...) odeurs d'une enfance préhistorique

J'apprécie particulièrement ce passage d'un des poèmes de François Zénone car, une fois de plus, l'auteur m'a fait revenir au temps de mon enfance. Face aux mots ci-dessus, je me suis demandée : quelles sont les cinq odeurs qui chatouillent mes narines quand je pense au mot " enfance " ? Les voici...

Primevères

* Les odeurs de la crème solaire, de l'eau salée et du sable qui imprégnaient mes vêtements après une journée d'été passée à la plage.

* Celle des primevères, d'un blanc crème au coeur jaune, que nous allions chercher, mon père, mon frère et moi pour en faire un bouquet et le donner à ma mère.

* Le parfum rassurant de ma grand-mère, mêlé à l'odeur du feu de cheminée, parfois trop prononcés tous deux.

* L'odeur du pain chaud et des viennoiseries tièdes de la boulangerie de mes grands-parents.

* Le parfum des pétales de genêt, cueillies et roulées entre les doigts, lors de promenades sur des sentiers longeant une plage de Bretagne.

Genêts