Florilège - Livres enrichis 3
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Il siffle puis souffle - il - d'une fatalité de l'histoire et de liaisons sans confiance - où flambent les fleurs fanées de sang - il siffle encore - le serpent entre dans le vice - il le voit - comme le vent froid qui souffle pour vaincre cette folle fille - elle souffre - la girouette futile - sans futur à s'offrir - le vent traverse la vague - il siffle toujours - et frappe contre la vitre - à contre temps - l'ivresse de la flamme - porte la voix du Nord - vacillante brindille fumée par la
Et même si les larmes plus pauvres devaient presser pareillement, que l'on chasse et que l'on force contre les fleuves.
tu dis : « je bois à longs traits le jour épais et frêle »
tu dis : « je bois de petites gorgées rosées d'aube »
tu dis : « je bois de grandes goulées de vent frais et de nuit claire à l'heure violette »
tu dis : « je sirote de la citronnade pieds nus sur le porche paisible »
tu dis : « je m'enivre de vin d'étoiles et de sirop de menthe bleue »
tu dis : « je m'abîme désespérément dans une légère essence de vie. »
tu dis : « j'ai bu tant et plus mais je n'y conçois goutte »
tu dis : « j'ai soif de vivre et de rire, ainsi que de ce que vous ne pouvez pas me rendre »
tu dis : « je suis ivre de respirer »
tu dis : « respire »
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Penser à opérer dans le calme et la sérénité
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Penser à ranger les outils dans le sens croissant de la douleur, ceux qui coupent d'un côté, ceux qui scient de l'autre
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Penser magnétophone : sinon, comment se rappeler dans la béatitude ?
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Penser photographier et filmer : le souvenir est doux, la souffrance purifie
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Penser que Dexter est un justicier ; je suis un justicier, je ne suis pas un psychopathe. Voilà.
Je t'ai perdu
Sans chemin de retour
Par une nuit d'hiver
tu es parti rejoindre mon passé
celui dont je ne cesse de rêver
La terre se creuse, craque, s'effondre à ton approche
Je ne cherche plus de réponse à ce que tu es
Tu longes mes souvenirs, notre rivière gelée.
Tu m'appelles, ton nom ne disparait pas.
Toi, l'amoureux de l'amour
l'homme qui se voulait disparu de ma mémoire
Toi, qui as fondé mon futur et brisé mon passé
S'il existe un pays,
dans lequel mes rêves ne seraient détruits
Je ne veux pas que tu en fasses partie.
poils se crispent
rêver
vous deux
bleu et rose
mélange ivrogne
trois
dissimulés, pieds
loving man, (wo)man
peau, ton
roses livrés
enflammer, souffles bâillonnés
se livrer
toi toi et
moi ? courage,
lui elle moi eux
cotons......................étouffer......................caresser...............
me céder à vous un secret sommes trois