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Publié par i-voix

Florilège - Livres enrichis 3

Définition  :

 

et si un écrivain

était quelqu'un

qui transformait ses lectures en écritures ?

 

 

Hypothèses :

 

et si à l'ère du numérique,

le livre était enrichi par le lecteur lui-même ?

 

et si chacun  augmentait ainsi sa propre réalité ?

 

 

Devinette :

 

saurez-vous reconnaître

les auteurs qui ont inspiré les textes suivants

aux lycéens-lecteurs-écrivains d'i-voix,

les œuvres qu'ils ont enrichies de ces productions

(imitations, inspirations, fragments perdus,

célébrations, visions ...) ?

 

 

(Un nom d'auteur peut en cacher un autre :

cliquez sur celui-ci pour découvrir l'écrivain qui a inspiré le texte)

 

 

tu dis : « Je n'ai jamais vu le sable entre les pages, ni les corbeaux face au soleil. »
tu dis : « Et qu'est-ce que ça change à l'histoire? »
tu dis : « Si je ferme les yeux, est-ce que je les sentirai entre mes doigts ? »
tu dis : « Sans ça, renouveller les images, et mordre dans le ciel. »
tu dis : « Des images qui revigorent l'inconscient, sans crainte de schisme aucun. »
tu dis : « Non que les cassures t'aient laissé derrière, mais regarde. »
tu dis : « Montre-moi. »

 

(Brenda)

 

 

Il siffle puis souffle - il siffle et souffle - siffle souffle siffle souffle siffle souffle siffle souffle siffle souffle - dans la foule de feuilles flétries - une autoroute à sens unique - il marche sur le chemin de l'enfance - d'une fatalité de l'histoire et de liaisons sans confiance - où flambent les fleurs fanées de sang - il siffle encore - le serpent entre dans le vice - il le voit - comme le vent froid qui souffle pour vaincre cette folle fille - elle souffre - la girouette futile - sans futur à s'offrir - le vent traverse la vague - il siffle toujours - et frappe contre la vitre - à contre temps - l'ivresse de la flamme - porte la voix du Nord - vacillante brindille fumée par la pluie -

 

(Elise)

 

 

 

Et même si les larmes plus pauvres devaient presser pareillement, que l'on chasse et que l'on force contre les fleuves.

 

(Léna J)

 

 

Vos lèvres
closes
rouges
en attente des miennes
glissent
vers
la limite
de la raison.

 

(Brenda)

 

tu dis (2)
 
tu dis : « une soif insatiable m'emplit la poitrine de vide, et rien ne semble pouvoir l'étancher »

tu dis : « je bois à longs traits le jour épais et frêle »

tu dis : « je bois de petites gorgées rosées d'aube »

tu dis : « je bois de grandes goulées de vent frais et de nuit claire à l'heure violette »

tu dis : « je sirote de la citronnade pieds nus sur le porche paisible »

tu dis : « je m'enivre de vin d'étoiles et de sirop de menthe bleue »

tu dis : « je m'abîme désespérément dans une légère essence de vie. »
 
tu dis : « je bois la timide sève ambrée des rêves perdus »

tu dis : « j'ai bu tant et plus mais je n'y conçois goutte »

tu dis : « j'ai soif de vivre et de rire, ainsi que de ce que vous ne pouvez pas me rendre »

tu dis : « je suis ivre de respirer »

tu dis : « respire »

 

Florilège - Livres enrichis 3

 

  • Penser à opérer dans le calme et la sérénité

  • Penser à ranger les outils dans le sens croissant de la douleur, ceux qui coupent d'un côté, ceux qui scient de l'autre

  • Penser magnétophone : sinon, comment se rappeler dans la béatitude ?

  • Penser photographier et filmer : le souvenir est doux, la souffrance purifie

  • Penser que Dexter est un justicier ; je suis un justicier, je ne suis pas un psychopathe. Voilà.

 

(Cécile)

 

 

 

Je t'ai perdu

Sans chemin de retour

 

Par une nuit d'hiver

tu es parti rejoindre mon passé

celui dont je ne cesse de rêver

 

La terre se creuse, craque, s'effondre à ton approche

 

Je ne cherche plus de réponse à ce que tu es

Tu longes mes souvenirs, notre rivière gelée.

Tu m'appelles, ton nom ne disparait pas.

Toi, l'amoureux de l'amour

l'homme qui se voulait disparu de ma mémoire

Toi, qui as fondé mon futur et brisé mon passé

 

S'il existe un pays,

dans lequel mes rêves ne seraient détruits

Je ne veux pas que tu en fasses partie.

 

(Hannah)

 

 

poils se crispent

 

rêver

 

vous deux

 

bleu et rose

mélange ivrogne

 

trois

dissimulés, pieds

 

loving man, (wo)man

 

peau, ton

 

roses livrés

 

enflammer, souffles bâillonnés

se livrer

toi toi et

 

moi ? courage,

lui elle moi eux

 

cotons......................étouffer......................caresser...............

 

me céder à vous un secret sommes trois

 

(Logan)

 

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