Appréciation - Jean-Yves Fick
ce plomb presque immobile
et l’eau désaccordée
– les étoiles insurgent
un souffle régulier.
Jean-Yves Fick cause la liberté, une brèche dans ce qui fait notre monde. Il s'agite avec les mots et danse avec eux, sans trop se soucier du temps qui passe. Et moi, je cherche, je cherche à démêler, à décoder, je cherche à désunir.. Obsédé, je crois être aveugle, ce poème m'enivre, me crache les abîmes d'une délicatesse confuse. Je pense que seul l'auteur, ardent d'un fantasme fidèle aux images les plus folles, est en mesure de comprendre. Mais y a t-il quelque chose à comprendre ? Un défilé d'images et de sons me laisse témoin d'une harmonieuse comédie fantasque et fervente, associée à un lyrisme dont les notes me bercent et me charment à en devenir amoureux, amoureux d'une complexité folle, étonnante et attachante, j'ai capté un signal, mais je ne sais si c'est le vôtre. J'aime ce poème, comme j'aime, non, j'admire votre recueil, vous m'avez renversé et je vous en suis reconnaissant. Doit-on comprendre un poème pour l'apprécier ? Je pense qu'il est libre à chacun d'interpreter comme il le souhaite. Le plus drôle dans les cadeaux, c'est évidemment d'en défaire le paquet.
Je sens la liberté dans vos poèmes, et c'est pour la liberté que j'aime la poésie. Je vous remercie, pour gammalphabets, merci.