i-voix aux mains d'argent - Florilège 6 2013-2014
Les oiseaux sautillant derrière la vitre restent indifférents, ils ignorent tout de la logique des hommes, mais savent que même les hommes ignorent tout de leur propre logique.
Et peut être que je suis de ce navire
Capable de ceindre les mers
D'inventer de nouveaux continents
Qu'on oublie
Couvert de poussière morte
De n'avoir pas vécu
J'ai cru traverser un jour,
toute la misère possible des hommes.
J'ai ainsi marché dans une forêt de larmes,
au centre de nul part,
où seul importe vraiment le regard du dedans.
(Iris)
(photo personnelle)
Je voudrais me poser un peu, me tenir hors de la vertigineuse obscénité, me tenir loin de la nausée, mais je suis trop près de moi encore, trop près de l'humain...
Tout doucement
Vers ce point dépassé
Tu disposes les vêtements
Au rythme de tes cris
Il n'y a pas de princesses
Pour ce beau versement
Il n'y a plus de chemin, il n'y a jamais eu de chemin,
Il te reste en mémoire le souvenir de la maison du chaud , le souvenir de quelques jouets.
Quelqu'un était le passager de l'enfance.
Je n'ai rien vu venir. Un jour de plus dans l'attente. Mais rien.
De silencieux projets pourtant s'immiscent, positivement.
Je suis à mon habituelle place, inaperçue.
La neige commence à couvrir de blanc l'ardoise des toits.
Mon souffle s'évapore.
Je feins par bonheur l'étourdissement d'amour.
Tenir silence de nos secrets nos embarras
sans lâcher forces ni candeur
paumes ouvertes ou poings serrés
avec un geste planté debout.