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Publié par i-voix

i-voix aux mains d'argent - Florilège 6 2013-2014

 

Effraction, immersion, contraction, dilatation, substitution : tout au long de l'année, les lycéens d'i-voix ont aimé couper-coller-insérer-remplacer... dans des oeuvres variées.

 

A la manière des cut-up de William Burroughs, des cadavres exquis surréalistes, des centons oulipiens, des MashUp vidéos, ils explorent ainsi, à l'ère du numérique, une façon originale de s'approprier des textes littéraires et d'en créer de nouveaux. Cette activité, ludique et pédagogique, permet de comprendre de l'intérieur l'univers d'un auteur, de faire résonner en soi ses mots, de partager les sensibilités et les imaginaires, de travailler la langue, de faire jaillir de soi des éclats de poésie. Alors peut-être la littérature retrouve son pouvoir de vibration et de façonnement.

 

Saurez-vous reconnaître les oeuvres qu'ils ont ainsi goulûment dépecées, chirurgicalement charcutées, poétiquement électrocutées ?

 

http://storage.canalblog.com/42/29/81024/5550697.jpg

Tim Burton - Edward aux mains d'argent

Image originelle : Tim Burton - Edward aux mains d'argent

 

 

Les oiseaux sautillant derrière la vitre restent indifférents, ils ignorent tout de la logique des hommes, mais savent que même les hommes ignorent tout de leur propre logique. 

 

(Corentin R)

 

 

 

 

Et peut être que je suis de ce navire

Capable de ceindre les mers

D'inventer de nouveaux continents

Qu'on oublie

Couvert de poussière morte

De n'avoir pas vécu

 

(Léo)

 

 

 

i-voix aux mains d'argent - Florilège 6 2013-2014

J'ai cru traverser un jour,

toute la misère possible des hommes.

J'ai ainsi marché dans une forêt de larmes,

au centre de nul part,

où seul importe vraiment le regard du dedans.

 

(Iris)

 

(photo personnelle)

 

 

 

Je voudrais me poser un peu, me tenir hors de la vertigineuse obscénité, me tenir loin de la nausée, mais je suis trop près de moi encore, trop près de l'humain...

 

(Jessica)

 

 

 

Tout doucement

Vers ce point dépassé 

Tu disposes les vêtements

Au rythme de tes cris 

Il n'y a pas de princesses

Pour ce beau versement

 

(Camille)

 

 

 

Une demeure dérive

 

seule

 

vers l'oiseau. 

 

 

gh.jpg Source

(Photo retouchée)  

 

(Lucie)

 

 

Nous sommes les victimes consentantes d'un monde qui tourne en rond.

 

(Marine)

 

 

 

 

 Il n'y a plus de chemin, il n'y a jamais eu de chemin,

Il te reste en mémoire le souvenir de la maison du chaud , le souvenir de quelques jouets.

Quelqu'un était le passager de l'enfance.

 

(Emilie)

 

 

 

Je n'ai rien vu venir. Un jour de plus dans l'attente. Mais rien.

De silencieux projets pourtant s'immiscent, positivement.

Je suis à mon habituelle place, inaperçue.

La neige commence à couvrir de blanc l'ardoise des toits.

Mon souffle s'évapore.

Je feins par bonheur l'étourdissement d'amour.

 

Monet-le-Train-dans-la-neige.jpg

Source

 

(Clémentine)

 

 

Tenir silence de nos secrets nos embarras

sans lâcher forces ni candeur

paumes ouvertes ou poings serrés

avec un geste planté debout.

 

(Florian)

 

 

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